Mieux que les probiotiques ? Les PRÉbiotiques !
Aimons nos bactéries intestinales, offrons leur des prébiotiques
Certains aliments favorisent le développement des bonnes bactéries au sein de notre intestin. En consommant régulièrement des prébiotiques, on donne à manger tout ce dont les bonnes bactéries ont besoin ; elles prennent alors le dessus sur le reste de la flore intestinale. Ces prébiotiques sont des chaînes longues de type fibres ou même sucres longs encore présents car non digéré au niveau du gros intestin.
Une symbiose salutaire pour l’humain
A chaque type de prébiotique correspond une population de bactérie. Cette symbiose est indispensable à notre bonne santé : bien nourries, nos bactéries produiront des vitamines, des acides gras de qualité et assureront un haut niveau de défense immunitaire. Asperges, poireaux, légumes verts en tout genre, sont d’excellents prébiotiques mais aussi les féculents.
Mangez des pommes … de terre !
A noter tout particulièrement la pomme de terre que l’on n’attendrait pas là : mangées froides en salade, elle offrent des chaînes longues d’amidon rétrogradé, excellent prébiotique. En effet, cuit puis refroidi, l’amidon se retrouve au stade rétrogradé, cristallisé, les chaînes longues qui le constituent sont plus difficiles à digérer : il perd de sa valeur énergétique mais gagne en chaînes longues qui seront de très bons supports de « culture » pour les bonnes bactéries au sein de notre gros intestin.
L’européen manque de fibres
Le problème c’est que notre alimentation occidentale manque de fibres et encore plus de prébiotiques. La plupart des européens ne consomment que 30 grammes de fibres par jour. Ainsi, l’intestin, en manque de nourriture adapté devient le lieu de production de bactéries non bénéfiques… alors qu’il serait si simple de se faire plaisir en faisant plaisir à nos « gentilles » bactéries :
- salade de pommes de terre froides ou riz froid
- salade d’endives
- asperges
- salsifis
- poireau
- mais aussi ail et oignon bien sûr
Libérez les gaz !
A bonnes bactéries, belle vie intestinale ! Et avec elle la présence de dégagement gazeux. Nous sommes des êtres vivants, nous hébergeons dans nos entrailles un petit peuple qui produit pour nous des composés précieux à notre santé. A nous donc de supporter les échappements de nos alliés de l’intérieur. « Un mauvais péteur est aussi un mauvais hôte qui laisse ses bactéries mourir de faim ! » et ça c’est tout de même Mme Giulia Enders qui l’écrit dans son excellent ouvrage « le charme discret de l’intestin » à lire et à relire…