Les habitudes de vie des enfants des milieux favorisés sont plus propices à la préservation de leur santé.
selon « La santé des élèves de CM2 : un bilan contrasté selon l’origine sociale , DRESS .gouv.fr »
La stabilité de la surcharge pondérale observée en 2008 se confirme en 2015
Ces chiffres confirment la stabilisation des prévalences déjà relevée entre 2005 et 2008. Les inégalités sociales demeurent importantes, avec des prévalences plus élevées pour les enfants d’ouvriers que pour les enfants de cadres, aussi bien pour la surcharge pondérale (respectivement 22 % et 13 %) que pour l’obésité (6 % et plus de 1 %).
En zone d’éducation prioritaire sont plus fréquemment en excès pondéral ?
Les élèves scolarisés dans les écoles relevant de l’éducation prioritaire sont plus fréquemment en excès pondéral que les autres (24 % contre 17 %). La proportion d’enfants obèses y est deux fois plus élevée (6 % contre 3 %) (tableau 2). Cet écart reflète indirectement la composition sociale de ces établissements.
Les enfants de cadres adoptent des comportements plus propices à la préservation de leur santé
Les enfants de cadres déclarent plus fréquemment des comportements plus propices à la préservation de leur santé.
En effet, ils sont 42 % à déclarer consommer tous les jours des légumes et 15 % à boire tous les jours des boissons sucrées contre respectivement 27 % et 26 % pour les enfants d’ouvriers. Près de huit sur dix pratiquent une activité sportive contre 67 % des enfants d’ouvriers.
Moins de temps devant les écrans
En effet, le temps passé devant les écrans est aussi très différencié selon le milieu social. Il est moins élevé chez les enfants de cadres que chez les enfants d’ouvriers. Quel que soit le jour de la semaine. Les jours de classe, ils sont deux fois moins nombreux à y passer plus de deux heures quotidiennes que les enfants d’ouvriers (8 % vs 16 %) . Ce constat contribue au gradient social observé sur la prévalence du surpoids et de l’obésité.