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Médicaments et coupe faim dangereux pour la santé

coupe-faim-dangereuxOn peut aujourd’hui affirmer que les médicaments coupe faim sont dangereux pour la santé.

La surcharge pondérale peut avoir des conséquences néfastes sur la santé. L’industrie pharmaceutique s’est emparée du problème depuis longtemps et a mis sur le marché des médicaments. On peut aujourd’hui affirmer que les médicaments coupe faim sont dangereux pour la santé.

Depuis plusieurs années de nombreux médicaments ont été retirés du marché ou interdits :

  • L’Isoméride des laboratoires Serviers (à base de dexfenfluramine) et la fenfluramine, dont le nom dans les officines était Ponderal, tous deux suspectés d’être à l’origine d’hypertension artérielle pulmonaire chez l’homme depuis 1981 et 1992 pour l’Isomeride.
  • Le benfluorex, dont la dénomination commerciale est Mediator, considéré comme un anorexigène dérivé de l’amphétamine par l’Organisation mondiale de la santé. Depuis, l’Afssaps a suspendu l’autorisation de mise sur le marché des médicaments contenant du benfluorex (dont les génériques).
  • Le clenbutérol, commercialisé sous le nom Ventiplumin, est également très dangereux pour l’homme. En effet, il provoque tremblements, sudations importantes, maux de tête, tachycardie, insomnie, changement d’humeur.

L’agence nationale de sécurité du médicament vient de demander le réexamen du dossier coupe-faim

L’agence nationale de sécurité du médicament vient de demander le réexamen du dossier coupe-faim, Mysimba. Elle a saisi le 11 février dernier, le Comité permanent des médicaments à usage humain (CHMP) siégeant auprès de la Commission européenne de Bruxelles pour solliciter son arbitrage sur la question de la commercialisation du médicament coupe-faim, le Mysimba (connu aussi sous le nom de Contrave aux États-Unis), avant le feu vert définitif de la commission européenne. Cette demande a été faite en raison, « d’une efficacité limitée sur la perte de poids et de problèmes de sécurité, notamment des incertitudes au regard des effets indésirables d’ordre neuropsychiatrique et cardiovasculaire », note l’ANSM dans son communiqué.

Le service de Pharmacologie Clinique Centre Régional de Pharmacovigilance et d’Information sur les Médicaments alertait déjà sur les dangers du Mysimba en 2012.

Il est possible et vivement conseillé de perdre du poids en changeant tout simplement ses habitudes alimentaires !

Sources :