fbpx
Afin de lutter contre la pandémie COVID-19 et de vous accueillir en toute sécurité, les centres Méthode Laurand renforcent leurs mesures d'hygiène : rendez-vous individuels, port du masque obligatoire, gel hydroalcoolique à disposition, et mise en place des gestes barrière.

Des fruits et des légumes contre la dépression

Les bienfaits d’une alimentation riche en fruits et légumes sur la santé.

On connaît les bienfaits d’une alimentation riche en fruits et légumes sur la santé. A l’inverse une forte consommation d’aliments sucrés, ayant un index glycémique élevé, pourrait avoir des effets négatifs sur l’humeur. Une étude américaine menée entre 1994 et 1998, auprès de femmes ménopausées, avait déjà démontré une relation entre une alimentation à index glycémique élevé et la prévalence de dépression.

manger des fruits et legumes pour lutter contre la depressionA partir de ces premiers résultats, des chercheurs australiens ont voulu savoir si une alimentation rééquilibrée en fruits et légumes pouvait inversement avoir un effet bénéfique sur les états dépressifs. Pour cela ils ont suivi pendant 6 ans 6271 femmes, âgées de 45 à 55 ans. Ils ont proposé des menus de type méditerranéen. Le résultat le plus significatif de leur recherche publiée en octobre 2014 fait apparaître que l’augmentation de la consommation de fruits et légumes (au minimum 2 fruits par jour) contribue de façon importante à la fois à la réduction de la prévalence et de l’incidence de la dépression, même après avoir écarté les autres facteurs influençant (consommation d’alcool, de tabac, indice de masse corporelle, vie de famille…).

L’augmentation de sucres ajoutés était associée à une augmentation du risque de dépression.

En effet, ces résultats sont corroborés par une étude, publiée en mai 2015, menée par Women’s Health Initiative Observational Study (WHI). Elle s’est déroulée sur 69 954 femmes ménopausées avec un suivi longitudinal sur 3 ans. Ainsi, cette étude a permis de mettre en évidence que la survenance de symptômes dépressifs apparaissaient chez les femmes ; et ce pour celle ayant une alimentation avec les index glycémiques les plus élevés. Parallèlement l’augmentation de sucres ajoutés était associée à une augmentation du risque de dépression.

Pour expliquer ces résultats, deux hypothèses suivantes ont été émises :

  • une forte consommation de sucres est un facteur de risques inflammatoires étant impliqués dans la pathogénie de la dépression,
  • cette consommation pourrait également conduire à une insulinorésistance associée à des déficits neurocognitifs.

Enfin, ces résultats témoignent encore une fois qu’une alimentation trop riche en sucres raffinés est néfaste pour la santé physique et morale.

Sources